Les juges français, égalant leurs prédécesseurs appliquant le code noir, ont franchi ce jour un nouveau pas en incarcérant deux militants dont le seul crime a été de refuser l’apologie de l’esclavage, crime de l’humanité.
Nous, militants pour la Réparation des crimes contre l’humanité que furent les razzias, la déportation, la réduction en esclavage d’Africains aux Amériques et la colonisation :
Le juge d’instruction de Paris chargé d’instruire la plainte déposée par des associations écologiques, suite à l’empoisonnement des populations Guadeloupéenne et Martiniquaise par les gros planteurs békés, a indiqué qu’il envisage de prononcer un non-lieu, au motif que les faits seraient prescrits et que certaines pièces dont il est fait référence dans le rapport de la commission parlementaire auraient disparus.
Au crépuscule de ma vie, j’éprouve comme une nécessité vitale de m’adresser à vous, car vous demeurez le seul espoir pour notre Pays et notre Peuple, menacés dans leur existence même.
Fidèle à la logique des 3R créée par le CIPN (Comité International des Peuples Noirs) dont l’un des membres fondateurs est Luc REINETTE, le MIR observe que la convocation de ce combattant pour la liberté le 18 février 2021 à la gendarmerie de Pointe-à-Pitre pour “fait d’incitation à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur origine” :
Il y a 5 siècles, des dizaines de millions d’africains furent arrachés à leur patrie et déportés vers les Amériques. Beaucoup ont péri, durant la traversée faisant de cette partie de l’océan atlantique qui relie le continent africain à l’Amérique le plus vaste cimetière de la planète.
La réparation est un principe général c’est-à-dire une règle non-écrite de portée générale qui n’est pas obligatoirement formulée dans un texte mais que le juge considère comme s'imposant à l'administration et à l'Etat.
En 2006, un groupe d’associations environnementales et écologiques a intenté un procès contre les producteurs de bananes par l’État dans les Antilles (dominées par la population béké), pour leur utilisation d’un pesticide nocif, chlordécone, entre 1972 et 1993.