Les juges français, égalant leurs prédécesseurs appliquant le code noir, ont franchi ce jour un nouveau pas en incarcérant deux militants dont le seul crime a été de refuser l’apologie de l’esclavage, crime de l’humanité.
Comme depuis janvier 2020, la journée du 4 mars a été émaillée de violations des droits des Martiniquais à assister à un procès, à manifester devant le Palais de Justice sans subir des charges extrêmement violentes des gendarmes et policiers.
La justice française qui a pris une claque le samedi 27 février par la mise en cause de sa partialité pro-béké et son incapacité à poursuivre les empoisonneurs de Martinique et des Martiniquais-es, se venge en jetant en prison des militants qui refusent son injustice basée sur la race et le déni des crimes français en Martinique depuis 1635.
La jeunesse Martiniquaise n’a pas peur de vous, de vos policiers, gendarmes, procureurs et juges au service des békés, descendants d’esclavagistes.
Vous vous arrogez le droit de blesser, emprisonner, torturer et tuer comme ils l’ont toujours fait.
Mais les Martiniquais n’ont plus peur de vous, de vos bâtons, de vos fusils, gaz lacrymogènes, de vos procès et vos prisons.
Nous ne cesserons de protester contre l’apologie du crime de l’esclavage et le mépris de nos ancêtres.
Nous n’allons pas cesser de dénoncer les empoisonneurs et leurs complices.
Tous ceux qui nient notre dignité, notre humanité n’auront pas de répit.
Le KOMITE DU 13 JANVYE 2020 dénonce avec force cette nouvelle atteinte à la liberté des martiniquais et ce soutien de la justice française pour les apologistes de l’esclavage.
Le K130120 appelle les Martiniquais à se mobiliser pour arracher ces deux militants des geôles coloniales en répondant aux actions qui seront bientôt annoncées.
A BAS L’APOLOGIE DU CRIME DE L’ESCLAVAGE, CRIME CONTRE L’HUMANITE.
A BAS LA REPRESSION COLONIALE
VIVE LA LUTTE DU PEUPLE MARTINIQUAIS POUR LA LIBERTE ET LA DIGNITE.
Pa menyen lé militan !
Jigé épi kondané lé kriminel ki prazonnen nou !
Intervention de M HOMBEL, représentante du MIR, Mouvement International pour les Réparations, MARTINIQUE, au sommet initié par le GIB, Groupe D’initiatives de Bakou.
Claudette Duhamel, intervention pour le MODEMAS et le MIR (Mouvement International pour les réparations, Martinique), au sommet du GIB, Groupe d’Initiative de Bacou.
Considérant la résolution 15-14 de l’ONU relative aux droits innés et actif des peuples à disposer d’eux-mêmes à travers la mise en œuvre de la Déclaration sur l’octrois de l’indépendance aux pays