Le juge d’instruction de Paris chargé d’instruire la plainte déposée par des associations écologiques, suite à l’empoisonnement des populations Guadeloupéenne et Martiniquaise par les gros planteurs békés, a indiqué qu’il envisage de prononcer un non-lieu, au motif que les faits seraient prescrits et que certaines pièces dont il est fait référence dans le rapport de la commission parlementaire auraient disparus.
Les associations soussignées :
RELÈVENT qu’une fois encore que la justice française persiste à bafouer notre dignité en
estimant que nos peuples n’ont aucun droit à réparation.
CONSTATENT que le juge d’instruction dispose dans ce dossier d’éléments qui exclut qu’il
puisse prétendre que l’action des associations est prescrite car :
AFFIRMENT EN CONSÉQUENCE
Qu’il ne puisse y avoir AUCUNE PRESCRIPTION dans cette affaire et la position du juge
d’instruction relève d’une volonté manifeste après plus de 15 ans d’instruction d’enterrer
ce dossier et d’absoudre les puissants groupes békés et les ministres impliqués,
Que concernant des pièces prétendument disparues, il est manifeste que ce juge ne les a guère
recherchées dans sa volonté de classer l’affaire, puisque le président de la commission
parlementaire a déclaré qu’elles lui avaient été remises.
Les organisations soussignées qui mènent depuis plusieurs années une lutte pour la
réparation des crimes contre l’Humanité :
CONSTATENT QUE
Nos peuples vivent un drame sanitaire terrible qui impacte toutes les générations
Nos ainés meurent, nos parents meurent, nos enfants meurent, sous nos yeux victimes de
la soif d’argent des békés comme du temps de l’esclavage,
Chez les ouvriers agricoles l’hécatombe est terrible. Cette catégorie sociale a été décimée
après avoir souffert des années sans savoir quelle était l’origine de leur calvaire.
Nous subissons un génocide lent mais certain !
ESTIMENT QUE
Nous n’avons plus le droit de continuer à nous taire et à accepter ce qui n’est pas une fatalité mais
un crime,
Nous avons le devoir d’agir contre cette énième atteinte à notre droit à la vie,
APPELLENT A LA MOBILISATION de toutes les forces vives du pays.
N’acceptons plus que la justice nie notre humanité !
Unissons nos forces contre ce fléau qui nous frappe et d’exiger que les auteurs de ces crimes
contre l’humanité rendent des comptes et soient condamnés !
Soutenons toutes actions visant à obtenir Justice pour nos peuples !
Intervention de M HOMBEL, représentante du MIR, Mouvement International pour les Réparations, MARTINIQUE, au sommet initié par le GIB, Groupe D’initiatives de Bakou.
Claudette Duhamel, intervention pour le MODEMAS et le MIR (Mouvement International pour les réparations, Martinique), au sommet du GIB, Groupe d’Initiative de Bacou.
Considérant la résolution 15-14 de l’ONU relative aux droits innés et actif des peuples à disposer d’eux-mêmes à travers la mise en œuvre de la Déclaration sur l’octrois de l’indépendance aux pays