En 2006, un groupe d’associations environnementales et écologiques a intenté un procès contre les producteurs de bananes par l’État dans les Antilles (dominées par la population béké), pour leur utilisation d’un pesticide nocif, chlordécone, entre 1972 et 1993.
En dépit de son interdiction dans d’autres pays tels que les Etats-Unis, le gouvernement français a autorisé l’utilisation de ce pesticide en Martinique et en Guadeloupe.
Le chlordécone a été liée à certains cancers, à la pollution des sols et à la contamination de l’eau.
En Mars 2007, Raphaël Confiant et Louis Boutrin ont publié un texte intitulé Chronique d’un empoisonnement annoncé, enquêtant sur les effets nocifs de ce pesticide sur la santé des Antillais.
Cette affaire est liée aux questions de domination socio-économique de la population béké, et de leurs liens privilégiés avec le gouvernement français, comme il l’a été révélé dans le documentaire
Les derniers maîtres de la Martinique, ainsi qu’aux sujets des réparations et de la discrimination dont fait preuve l’Etat français à l’égard de ses départements.
Suite aux révélations faites sur l’ampleur de la contamination par le chlordécone faite en 2019 le MIR ainsi que d’autres associations s’engage dans la lutte contre l’empoisonnement au chlordécone. Pour en savoir plus rendez-vous ici
Intervention de M HOMBEL, représentante du MIR, Mouvement International pour les Réparations, MARTINIQUE, au sommet initié par le GIB, Groupe D’initiatives de Bakou.
Claudette Duhamel, intervention pour le MODEMAS et le MIR (Mouvement International pour les réparations, Martinique), au sommet du GIB, Groupe d’Initiative de Bacou.
Considérant la résolution 15-14 de l’ONU relative aux droits innés et actif des peuples à disposer d’eux-mêmes à travers la mise en œuvre de la Déclaration sur l’octrois de l’indépendance aux pays